Complémentaires
Mirjam Bösch ne voulait pas de la responsabilité qu’implique une entreprise. Gina
Spreiter ne la recherchait pas. Ensemble, elles dirigent Flurettas, à Flims GR,
depuis sept ans.
Ce n’était pas prévu. «Je ne m’imaginais pas diriger ma propre affaire», déclare Mirjam Bösch. L’ampleur de la responsabilité l’effrayait. Gina Spreiter, en revanche, n’avait rien contre. «Mais je n’ai rien entrepris en ce sens», explique-t-elle. Si on ne le leur avait pas demandé, elles n’auraient sans doute jamais envisagé de diriger ensemble une petite entreprise. Heureusement, cela s’est produit. Depuis la reprise en 2017, les deux femmes se sont faites à leur rôle. La responsabilité reste certes un fardeau pour Mirjam Bösch, qui redoutait particulièrement d’engager une apprentie il y a un an. «Mais tu t’en es brillamment sortie», la rassure Gina Spreiter, la plus résolue des deux.
Les deux fleuristes se sont rencontrées au travail: elles étaient employées chez Flurettas. Le quatuor de propriétaires d’alors n’était pas du métier et ne s’occupait de rien. Mirjam Bösch tenait déjà les rênes de la boutique. Gina Spreiter avait bourlingué et travaillé comme fleuriste, entre autres à Berne et sur un bateau de croisière, avant d’atterrir dans un bar à Flims. «Jusqu’à ce que je me rende compte que je passais à côté de ma relation de couple.» Ayant appris que Flurettas cherchait quelqu’un, elle est volontiers revenue à ses premières amours.
En été, les fleurs sont conservées dans un local séparé climatisé.
Les deux femmes travaillaient ensemble depuis trois ans lorsqu’on leur a proposé de reprendre la boutique …
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